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Des Livres et des Auteurs

Au fil de mes lectures,venez partager ma passion des livres et mes rencontres avec certains de leurs auteurs.

Le rouge du tarbouche, Abdellah TAÏA

Pour ce livre , Le rouge du tarbouche, je l'avoue, j'ai pris une réelle liberté avec l'intitulé du Challenge 2016 proposé par "Mille vies en une". Il s'agissait en effet de lire " un auteur originaire du Moyen-Orient". Seulement voilà, Abdellah Taïa est né au Maroc , pays du Maghreb qui bien évidemment ne fait pas partie de l'endroit géographique initialement proposé par l'énoncé du challenge.

Alors pourquoi ce choix ?

Tout d 'abord parce que je poursuis mon objectif premier:vider ma PAL le plus possible tout en continuant à acheter les nouveautés d'auteurs incontournables pour moi dont les parutions sont annoncées. Il se trouve que ce livre était dans ma bibliothèque depuis un moment sans que je pense à l'ouvrir.

Ensuite, un autre roman d'Abdellah Taïa est nommé pour l'attribution du Prix du Salon du livre « Lire en poche » 2016 dans la catégorie littérature générale. Il y a donc de fortes probabilités pour que l'auteur soit présent en octobre prochain à Gradignan, et j'aime bien préparer en amont ma visite au salon pour pouvoir y rencontrer les écrivains que j'apprécie.

Le rouge du tarbouche, Abdellah TAÏA

Résumé:

À Paris, Abdellah, jeune étudiant marocain de Salé poursuit ses études de lettres. Après l'éblouissement du début, cette ville de lumière qui l'a longtemps fasciné lui offre un nouveau visage, celui de la dureté de la vie quotidienne.

Survivre, trouver sa place sans renier ses racines, assumer son homosexualité, devenir adulte et garder le goût de vivre,tels sont les difficiles enjeux pour ce jeune homme qui découvre toutes les facettes du pays de ses rêves, la France.

Ce que j'en ai pensé:

Ce très court livre autobiographique se compose de fragments , sortes de tranches de vies ravivées par des souvenirs d'enfance et d 'adolescence passés au Maroc .

On y découvre un pays magnifique, on en sent ses parfums, on admire ses couleurs, on apprend ses traditions millénaires à travers une écriture poétique qui ravit le lecteur. Mais avec beaucoup de subtilité, Abdellah Taïa nous livre aussi une autre vérité sur son pays d'origine, celle que les touristes méconnaissent, faite de misère, de disette poussant certains jeunes à la prostitution, et d'espoirs d'avenir brisés pour toute une jeunesse.

Le thème de l'homosexualité est aussi traité mais de manière très pudique pour nous rappeler la difficulté de vivre lorsque l'on ne correspond pas « à la norme » selon les « bien pensants » , que l'on vive dans un pays occidental ou non.

Pour conclure, j'ai beaucoup aimé ce livre, en dépit des quelques fautes d'expression que j'ai pu y trouver et d'une erreur plus gênante commise par l'auteur qui a attribué à Verlaine une comparaison présente dans un poème de Baudelaire ( p 142 dans l'Edition Points) .Toutefois, rappelons que le Français n'est pas la langue d'origine d'Abdellah Taïa et que le rouge du tarbouche n'était que son deuxième roman: cela pousse à l'indulgence.

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